François Bon | Dehors est la ville (essai sur Edward Hopper)

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Hopper est maintenant une icône de l'art contemporain. Il est l'emblème de la peinture de la ville, et on ne compte plus les films ou pièces de théâtre qui reproduisent à l'envi son «Nighthawks» dans leurs décors. Pourtant, ce peintre immense, de son vivant, a surtout gagné sa vie comme graphiste, pour des publicités ou des affiches. La ville où elle se fait et se défait. Carrefours, station-service, tunnel de chemin de fer. Et c'est notre esthétique de la ville qui nous saute à la figure. Mais il a d'autres tours dans son sac : le cinéma fait partie de notre époque, il en constitue les mythes. Pour aimer Hopper, l'aimer complètement, laissons ceux qui en font une psychologie de la désolation. Il est un peintre de la géométrie, des cinétiques, des séries. Il a inventé notre vocabulaire de la ville.

Essai, 66p.

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