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En 1997, au Centre de jeunes détenus de Gradignan, en respiration immédiate avec l’obscurité dure de la grande ville qui le nourrit, Bordeaux, chaque semaine, tout un hiver, un atelier d’écriture. Au début, un seul présent, volontaire, là pour une broutille. Libéré, il s’héberge dans un squat du centre-ville, écope d’un coup de couteau. «Pour un motif futile », dit le journal. Quelques semaines plus tard, dans la même salle, à la même place, celui qui en est la cause. L’expérience pour moi bascule, et ce sera à mon tour d’écrire, pour m’en relever. C’est cette bascule, et ce qui s’ensuivit, à un quart de siècle de distance, que je souhaitais rouvrir.